Les aborig�nes rencontr�s au Markland dans � La saga d’Eirik le Rouge �
Chapitre 12
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Un matin [les hommes de Karlsefni ont vu quelque chose de brillant au-dessus de la clairi�re] dans les arbres et ils ont appel�. Cela a boug� et ils ont vu que c’�tait une cr�ature avec une seule jambe qui est descendue rapidement vers le bateau. Thorvald, le fils d’Eirik le Rouge, �tait � la barre et l’homme � une seule jambe lui a d�coch� une fl�che dans le bas-ventre. Thorvald a retir� la fl�che et a dit : � C’�tait une panse bien grasse. Nous avons trouv� un pays avec de bonnes ressources, mais nous ne pourrons gu�re en profiter. � Thorvald est mort de sa blessure peu de temps apr�s. L’homme � une jambe est reparti rapidement vers le nord. Ils l’ont poursuivi et l’ont aper�u ici et l�. Il s’est ensuite sauv� dans une crique et ils sont revenus sur leurs pas. […]
[…]
Ils ont eu un vent du sud et sont arriv�s au Markland o� ils ont rencontr� cinq indig�nes : un barbu, deux femmes et deux enfants. Karlsefni et ses hommes ont attrap� les gar�ons, mais les autres se sont sauv�s et ont disparu dans la nature. Ils ont pris les gar�ons, leur ont appris leur langue et les ont baptis�s. Ils [les gar�ons] ont dit que leur m�re se nommait Vethild et leur p�re, Ovaegi. Ils ont dit que des rois r�gnaient sur le monde des indig�nes; un d’eux se nommait Avaldamon et l’autre, Valdidida. Il n’y avait pas de maisons, ont-ils dit, mais les gens dormaient dans des cavernes ou dans des trous. Ils ont parl� d’un autre pays, de l’autre c�t� du leur. Les gens y �taient v�tus de blanc, poussaient des cris aigus, transportaient des perches et agitaient des chiffons [souvent traduit � banni�res �, mais le sens litt�ral est � bandelette �, � guenilles � ou � pi�ce de tissu � provenant d’un mat�riau ind�fini qui pourrait �tre une peau, un tissu ou un mat�riau flexible quelconque]. Les gens pensaient qu’il s’agissait du pays des Blancs.