Les canots micmacs
[...] Nous avons toujours eu nos canots, mon P�re, et ils ont toujours �t� tels que vous les voyez. Dans le pass�, au lieu de l’�corce de bouleau que nous utilisons maintenant, nos anc�tres utilisaient des peaux de caribous dont ils arrachaient le poil; ils les grattaient et les frottaient jusqu’� ce qu'elles soient comparables aux peaux les plus fines. Ils les trempaient plusieurs fois dans l’huile, puis les pla�aient sur le cadre du canot, tout comme on le fait aujourd'hui avec l'�corce de bouleau; ils les ajustaient, les �tiraient et les cousaient avec des tendons d’animaux ou avec de la racine d'�pinettes et ainsi ils naviguaient de la c�te pour se rendre � une �le proche sans jamais trop s’�loigner trop de la rive [....] jamais plus que sept ou huit lieues [....] Ce sont de longs voyages pour nous.
Arguimaut [L'kimu] � l’Abb� Maillard, �le-du-Prince-�douard, vers 1740. Voir la � Lettre � Madame de Drucourt �, non dat�e, dans Les soir�es canadiennes, par Pierre Antoine Simon Maillard. 1863:308-309.
[n. d. t. : ce texte est une traduction libre de l’anglais par l’�quipe de traduction des Grands Myst�res et non une reproduction du texte original fran�ais.]